Centre de formation

Le Centre d’Elevage de Poisy « Lucien Biset » : Pôle de formation et de ressources en élevage laitier de montagne.

« S’inscrire, c’est s’engager dans une formation professionnelle en élevage laitier, axée sur le savoir et le faire pour apprendre à savoir-faire. »

 

UN OUTIL DE LA PROFESSION

Dès 1965, les Chambres d’agriculture de Rhône-Alpes, du Jura et de la Saône et Loire souhaitent se doter d’un pôle de formation en élevage. Le Centre d’Elevage est créé en 1967.

Aujourd’hui, le Centre d’Elevage est administré par un Comité de Direction composé d’un représentant de trois Chambres d’agriculture : celles de l’Ain, de l’Isère, de Savoie et Haute-Savoie.

 

UNE MISSION

Le Centre d’Elevage de Poisy forme et perfectionne des jeunes adolescents et adultes qui souhaitent apprendre le métier d’éleveur, approfondir leurs connaissances et réussir leur installation ou leur salariat en élevage.

Le premier objectif du Centre d’Elevage est d’abord de délivrer les compétences pratiques aux apprenants.

En parallèle, le Centre d’Elevage propose des outils pédagogiques spécifiques, œuvre pour promouvoir le métier d’éleveur et met en place un programme de recherche et développement, dans les conditions climatiques de la moyenne montagne.

 

UNE MÉTHODE

Notre pédagogie est fondée sur la mise en situation réelle : l’acquisition simultanée de savoirs (théorie) et de savoir-faire (pratique), une pédagogie basée sur l’action !

Notre premier support pédagogique : notre exploitation agricole.

 

UNE ÉQUIPE

Des formateurs praticiens, vétérinaires, ingénieurs, techniciens assurent à la fois le travail quotidien sur la ferme, les formations diplômantes, les stages de perfectionnement, la création d’outils pédagogiques… accompagnés d’un service administratif nécessaire au bon fonctionnement du Centre d’Elevage.

DROITS ET DEVOIRS DE L’APPRENTI

Un statut de salarié

Ni stagiaires, ni élèves/étudiants. Les jeunes, de 16 à 30 ans, qui signent un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, deviennent salariés en formation. Ils doivent donc trouver un employeur avec qui signer un contrat de travail. Une fois dans l’entreprise, ils doivent respecter le règlement intérieur et la durée hebdomadaire du travail (en principe de 35 heures, le temps de formation faisant partie intégrante de cette durée), transmettre les justificatifs en cas d’absence. . Ils ont ensuite les mêmes droits que les autres salariés : 5 semaines au minimum de congés payés, protection maladie, maternité, accidents du travail…  Ils sont bien sûr tenus d’effectuer les tâches confiées par l’employeur. De son côté, celui-ci doit leur permettre d’apprendre leur métier.

Protections sociales

En tant qu’apprenti, vous êtes assuré social et vous êtes protégés en cas de maladie, d’arrêt de travail ou d’accident de trajet … Ces cas sont pris en charge lorsque l’apprenti est en entreprise et en centre de formation.
Vous n’êtes pas assujetti aux cotisations.
L’entreprise doit obligatoirement vous proposer une mutuelle.
Retraite complémentaire et régime de prévoyance
Les apprentis sont obligatoirement affiliés à une caisse de retraire complémentaire non cadre. Il bénéficient également des régimes de prévoyance existants dans l’entreprise.

Une formation au sein d’un CFA

L’apprenti ou apprentie s’engage à suivre les cours théoriques assurés au sein du CFA (centre de formation d’apprentis) dans lequel il est inscrit. Après le début des cours, il ou elle a 3 mois  pour trouver un employeur et signer un contrat, avec l’aide de son CFA (centre de formation d’apprentis).

Une rémunération

Qui dit contrat, dit rémunération. Les jeunes travaillent en entreprise à temps partiel et perçoivent un salaire. Son montant varie de 27 à 100 % du SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) ou du SMC (salaire minimum conventionnel) selon l’âge et le niveau de formation des jeux.

Une formation gratuite

Les coûts de la formation sont gratuits pour l’apprenti. Les jeunes en contrat d’alternance économisent ainsi des frais importants, surtout si la formation est coûteuse. C’est l’Opco (opérateurs de compétences) dont dépend l’entreprise de l’apprenti qui finance le contrat d’apprentissage ou le contrat de professionnalisation.

À tous les niveaux, dans tous les secteurs

La formule se développe d’autant plus qu’elle concerne aujourd’hui tous types d’employeurs dans de très nombreux secteurs d’activité. Par ailleurs, les jeunes peuvent préparer tous les niveaux de formation de l’après la 3e au bac + 5 et bénéficier de passerelles et de parcours de formation mixtes. Ils peuvent même effectuer plusieurs années d’études sous ce statut en enchaînant plusieurs contrats d’apprentissage.